Mes chers lecteurs
qui me suivez depuis le début, j’ai un aveu à vous faire : je vous laisse
tomber mollement. Ah oui, c’est pas la classe, je vous fais une infidélité et
ce, jusqu'à septembre. Je fais partie des gens qui calculent un peu les tenants
et les aboutissants, ceux qui achètent du temps pour jouir des derniers
instants d’une expérience merveilleuse. Je vous rassure, je n’ai pas rencontré
un autre public, anglais par exemple. Non, je bosse juste sur un autre projet
qui me prend beaucoup de temps. Mon cerveau étant en mi course de vie, il ne
peut plus faire deux choses à la fois.
Je parle des Anglais car ils auraient pu
être mon deuxième public. Ma quotte de popularité remontant à grand coup de
cravaches sur leur popotin. Il faudrait juste qu’ils sachent lire le français.
Ils sont feignants, désolée, c’est un peu direct mais un peu vrai aussi. Ils
savent que le monde entier parle leur langue alors pourquoi s’emmerder à
apprendre une autre ? C’est beaucoup plus simple de balancer d’entrée de
jeu une phrase en anglais un peu fermement pour que l’adversaire ne puisse
faire autrement que se sentir con de ne pas parler mieux leur langue. L’attaque est la meilleure défense. Et
c’est bien dommage parce qu’ils en ratent des beaux moments de littérature, de
belles choses comme mon blog. Tous mes amis anglais passent à côté d'une majeur
partie de ma vie car ils sont incapables de me lire. Et c’est généralement quand
on parle de mon blog qu’ils ont un moment de lucidité sur les langues et le reste
du monde. Si j’ai pas entendu
mille fois
« Ah oui, il faut que je me mette au français, c’est trop con,
nous sommes trop cons…. » je suis la meilleures copine de la Duchesse de
Cornouailles après Pipa.
Bref, assez de
critiquer ces gens, somme toute très sympas, revenons à mon projet dont je ne
veux pas trop parler mais dont je peux vous dire que si je fais attention et
que je bosse dur, vous ne serez pas déçus.
Voilà, ma vie d’écrivaine
bloggeuse continue sans vous mes bibis, pour le moment, mais je vous promets à
très vite. Ne m’oubliez pas ! Interdit de m’oublier; je reviendrai hanter
vos nuits avec mes histoires de diarrhée, d’enfants qui me martyrisent et de
mari qui parle français avec un accent allemand. Oui, je serai là, derrière
votre porte le matin quand vous irez au travail. Pour ceux qui ne bosse pas, et
il y en a un paquet, je serai à côté de votre machine à café, je serai votre
premier bonjour de la matinée. Comme la fée clochette, je resterai assise sur
votre épaule toute la journée à vous parler subliminalement de mon retour en septembre.
Voilà, vous me
manquez déjà…allez hop ! au travail.
À bientôt. Bye bye
RépondreSupprimerOn garde l'adresse dans nos favoris, t'inquiète ! Alerte google programmée, on sera les premiers à savoir quand tu seras de retour !
RépondreSupprimerC'était magnifique de te suivre.