Qu’est ce qu’on
attend pour être heureux ?
Alors, alors, il
est où ce maudit bonheur ? C’est quoi le bonheur ? Tout d’abord c’est
très subjectif, hein ? Il va être différent pour vous et pour moi, on est
d’accord. Moi, le pot-au-feu de Tatie Biloute, ça ne me rappelle pas mes
vacances d’été dans la Creuse. Je ne connais pas cousine Sophie qui lançait les
hamsters de la voisine, sur le matelas de la grange. Ah ! Qu’est-ce que
c’était bien ! Non. Ce sont
vos souvenirs, vos bonheurs, pas les miens.
Ensuite, le bonheur
se quantifie, certains seront contents avec des riens, d’autres auront des plus
grands besoins. Il y a les éternels insatisfaits et puis ceux qui aiment la vie
depuis leur naissance et prennent le risque d’énerver ceux de la catégorie
jamais contents.
C’est Noël, une
période généralement heureuse, alors je vais me lancer sur le sujet. Une chose
que je sais, on range pas le bonheur dans la boite à solitude, avec la crème communiquer mieux de chez Thérapie, avec
les mots médiocre, looser ou dans la trousse rides et peau
qui tombe. Si vous faites ça, c’est que vous déprimez mes cocos. Non, le
bonheur c’est chouette !
C’est quoi
alors ? Ça ne serait pas quand on se contente des choses qui sont devant
nous comme, je prends pour exemple, nos enfants par hasard ? C’est vrai
que si on arrête deux minutes de se faire du mouron, et qu’on prend le temps de
réfléchir : ils vont bien. Alors, on va bien ? Ça devrait être source
de bonheur. Quand ils sont au commissariat pour vol de mobylette ou collés tous
les vendredis après-midi du reste de l’année pour avoir jeté des bombes à
crotte sur la voiture du proviseur, qu’ils coupent les cheveux de leurs copines
qui viennent jouer à la maison, ça c’est les emmerdes. C’était, dans le
désordre, ce que font certains de mes enfants ou mes craintes qu’ils le fassent
un jour.
Donc, une fois
qu’on a mis les marmots et les animaux domestiques de côté, pour ceux qui en
ont, je pense que le bonheur vient
de soi. Je ne rigole pas, si vous attendez qu’il vienne frapper à votre porte,
vous allez, hélas mes petites princesses incrédules, attendre toute votre vie. Nous ne sommes pas chez Mickey. Il
faut avoir du bonheur en soi et surtout le partager. Inné ou acquis, c’est pas
mon problème, trouvez-le ! Si ça paraît naturel chez les gens qui sourient
tout le temps, et j’en connais, ça peut aussi s’apprendre pour ceux qui ont du
mal. On peut s’entrainer à sourire devant un miroir pour commencer, en
réfléchissant à si on préfère l’enfer au paradis. C’est juste un exemple. Il y
aussi le froid et le chaud ou la
saucisse de Frankfurt et de Toulouse mais c’est pour dire que c’est vraiment de
la réflexion, un choix de vie et… parfois un apparat. On revêt un sourire. On
dégage de la bonne humeur, on sue du bonheur. En se convaincant qu’on est
heureux, on le devient. Donc, oubliez ceux qui ont l’air heureux tout le temps,
on ne sait pas ce qu’il y a sous la façade. Pensez au vôtre. Et puis aussi, à
si vous avez envie de l’être. Allez-vous bien ? Pas aujourd’hui, mais
depuis le début de votre création. Vous ne savez pas, vous vous tâtez?
Allez, j’ai
moi-même, quelques petites recettes de bonheur que je pourrai partager. Je vous
sens chagrin.
D’abord, pourquoi
ne faites-vous pas mentalement une liste des petites choses qui vous rendent
heureux dans une journée et concentrez-vous dessus.
Tenez, que
dites-vous de l’odeur du café que vous sentez depuis votre lit, parce que, pour
une fois, ce n’est pas vous qui l’avez fait. C’est bien, ça ? Un rayon de
soleil qui transperce les rideaux, qui prouve qu’un jour par an, à Londres, il
fait beau rien que pour vous. Embrassez le soleil ! Quand au moment de
vous habillez, vous vous rendez compte que votre culotte porte bonheur est
pliée et rangée dans son tiroir, vous la porterez aujourd’hui, le 5 du mois,
votre chiffre porte bonheur, jubilez, sautez de joie, car peut-être l’avalanche
de bonnes surprises est tout près de chez vous (derrière la porte ?)!
Oh qu’est ce que ça
va être après ? Petit-déj au lit ? Massage des pieds pendant que vous
dormez (glauque). Chauffeur qui vous attend en bas pour vous balader toute la
journée, de shopping en musées, en verres de Prosecco, accompagnée de votre
chanteur de rock préféré (ou de votre mari pour celles qui ne s’autorisent pas
à rêver un peu). Et puis quoi encore ? ? On a dit des petits
bonheurs !
Je passe les chants
d’oiseaux, car on est pas obligé d’aimer ou d’y être sensible. Personnellement,
j’aime bien mais pas au point de le mettre sur ma liste.
Bon après, il y a
les rencontres faites au cours de la journée, les coups de fils fortuits, les
bonnes conversations, l’échange quoi ! Selon moi, c’est primordial :
la communication et la chaleur des autres peuvent engendrer des sensations de
bien–être et parfois, des bonnes parties de rigolades, si tout le monde est bien
luné. Et quoi de mieux que de rire, de rire, de rire et de mourir de
rire ! Ne cherchez plus, c’est ça le bonheur : la pouffade, la
rigolade, le rare fou-rire, la barre de rire aussi, etc… Bah oui. C’est simple
comme bonjour ?
Malheureusement
non, ça ne vient pas tout seul. On peut s’aider en regardant des vidéos de spectacles comiques, mais faut
assumer les conséquences, les moqueries. Quand Gad Elmaleh fait sa tournée
Londonienne, on peut y aller parce qu’on a besoin de rire mais on est pas
obligé de le dire aux autres. Florence Foresti pareil. Si vous vivez en milieu
austère ou que les gens autour de vous n’ont pas votre humour – ça arrive – là,
il faudrait changer de direction et chercher le bonheur ailleurs. Et ne vous
obstinez pas, vraiment, sinon on dira de vous « ah, Machine, elle rigole
quand elle se brûle ! ». Il faut donc soit être né drôle, soit copier
ceux qui le sont (ça marche pas toujours) soit sourire tout le temps (comme
ceux de la catégorie toujours contents).
Bon, le quotidien
ne vous branche pas plus que ça, allons vivre un peu dans le futur, nous
projeter dans une autre vie. Je crois que c’est vivement déconseillé par les
psychologues, mais on s’en fout, nous ne sommes pas de la profession et on nous
a dit d’aller chercher le bonheur ailleurs.
Dans ces cas là, je
pense que le domaine du rêve, de l’attente peut procurer un sentiment
d’excitation, d’euphorie. Le
bonheur du futur. Quand je serai
grande, j’aurai un poney club ! Je me sens bien de le dire, j’y crois, je
m’y vois avec mes bottes en cuir et ma cravache rose. C’est bon.
Pas demain, mais
dans six mois, tu sais que tu partiras au Mexique. Tu es déjà sur les plages de
Tulum avec ton chapeau mexicain. Le rude hiver te déprime, mais tu diras
bonjour au bonheur de ma part quand tu seras dans l’avion. Ou pour ceux qui
aiment Noël, comme moi, bah, dans quelques jours, c’est Noël. C’est pas
maintenant mais y’a un projet de bonheur, une envie qui réside. On sera en
famille, on va bien manger et bien boire (l’alcool peut être source de bonheur)
et puis, of course, les cadeaux. Moi, j’aime faire des cadeaux et en recevoir,
cela va sans dire. J’adore ça même. J’en ai souvent et ça me rend direct au
rayon bonheur instantané à côté du café.
Un dessin de Rosie,
des gants de cuisine qu’Oscar me ramène du Japon (alors que j’avais suggéré du
thé au jasmin) parce que s’il pense à moi, c’est en train de cuisiner, j’adore.
Un porte-clef avec Buckingham Palace, j’suis ravie.
Bon, enfants,
rigolade, rêves, cadeaux, c’est fait. Je crois qu’on a fait le tour, là.
Ah, il y a l’amour
aussi mais bon, faut être deux, et j’aimais bien mon postulat de départ qui
disait que le bonheur c’est avant tout, soi. Faut s’aimer.
J’ai oublié la
musique. La musique fait du bien. Dans les gros coups de mou, je préconise la
danse aussi. Musique à fond,
dansez, ça fait un bien monstre.
Vous perdrez peut-être 500g au passage en sueur, ce qui n’est pas
négligeable (et ça veut dire que vous pourrez manger deux tartines de Peanut
butter au goûter). Vous libèrerez des endorphines et vous serez heureuse comme
une gamine de dix ans. Plus d’inhibition, pas de police du dancefloor, on sue
et on oublie tout, on rie, on communique avec les autres (si vous êtes à une
fête. Pas seule à la maison) (ou alors devant un miroir, ça fait comme si vous
étiez deux), donc, on revient à l’échange, à la chaleur, au rire, évoqués plus
haut. Non, vraiment danser c’est
un vrai bain de jouvence en 4 minutes 32 de Papa don’t preach (Madonna). Et c’est gratos.
Donc, conclusion le
bonheur est dans la musique ? Qu’est-ce qu’on attend pour faire la
fête ?
Marie Me fonctionne même le jour de noël !! bravo! bises Marie et bises Elodie ;) Antoine.
RépondreSupprimerEt la visite d'un ami, c'est pas un bonheur ? Dis !
RépondreSupprimerBonsoir Chère Marie , moi aussi , je vous y vois , en bottes en cuir et avec votre cravache rose.Le bonheur , c'est simple comme un coup bien attentionné . Pour Noel , j'en voudrai cent.Bien à vous , Marie.J.Marc , le poney.
RépondreSupprimeroh Jean-Marc, tu es incorrigible.
RépondreSupprimerCedric, ca fait parti de la communication, des échanges, de la correspondance.
Antoine, pas de dimanche pour les artistes!
ben alors? on est pas mardi aujourd'hui?
RépondreSupprimerle 1er janvier 2013, ok, mais... mais.... mon Marie Me?? qui c'est qui parlait bonheur et qui me prive d'un petit bout du mien? hein?
bon trêve de lèche sucrée (hum c'est bon quand même), je te souhaite une très belle année 2013 : du bonheur (donc) de l'amour (aussi) des histoires à raconter (encore encore!) et toutes ces petites choses dont on fait son monde secret, qui servent à l'épanouissement de notre être, à faire de nous des amoureux de nous-même. Comme tu le dis si bien, il faut s'aimer, c'est là notre premier devoir. (petit exercice perso : je me regarde dans la glace et je me dis droit dans les yeux "je t'aime" et hop, ça marche instantanément! pour s'entrainer on (re)voir Angel A)
ah, on me dit dans mon oreillette qu'il est 00:05, nous ne sommes plus mardi...
Bah Celine, j'ai pas le droit a des petites vacances? D'ou crois que tu que je sors toutes ces histoires rocambolesques? De mon chapeau? J'ai besoin d'inspiration vois tu…et rien de vaut un canapé et une télé pour ça.
RépondreSupprimerMais tu ne seras pas décue mardi prochain, je te le promets. Et merci d'être au rendez-vous tous les mardis, ça me fait grandement plaisir de te compter parmi mes nommmmbreux fans.
meu oui, repose toi bien et vivement mardi prochain!
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